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Edgar Degas
1834-1917

The first digital catalogue raisonné

by Michel Schulman, expert

Les signatures d'Edgar Degas : des clefs indispensables pour l’expertise

Comment interpréter les signatures de Degas ? Quel sens donner aux plus inhabituelles et/ou méconnues d’entre elles ? Comment les interpréter pour expertiser une œuvre nouvelle, d’incertaine ou d’incomplète provenance ? Les signatures de l’artiste sont si variées et parfois si surprenantes qu’elles peuvent donc être à la fois boussole et labyrinthe. Notre étude a donc pour objectif de modifier les clichés qui, de longue date, marquent l'incompétence et de proposer de nouveaux repères qui serviront valablement à l'expertise de Degas.

Bien que d’un intérêt évident, aucune étude approfondie des signatures de Degas n’avait été faite à ce jour. Pourtant, par la variété de leurs graphismes, elles révèlent bien des aspects de son œuvre et de sa personnalité. L’étude que nous proposons repose sur un échantillon représentatif de 66 signatures des peintures, pastels et dessins de l’artiste, d’œuvres sans conteste authentiques.

Voir les conclusions de l'étude

Peintures

La Vieille Italienne - 1857
Signé et daté en haut à gauche : Degas Rome 57
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-887

Une des premières peintures de Degas signée, datée et localisée où domine l’épaisseur du trait du pinceau qu’on retrouvera ultérieurement dans d'autres œuvres de Degas. On remarquera la forme particulière du R ainsi que la toile sous-jacente.

Femme aux chrysanthèmes - 1865
Signé et daté en bas à gauche : Degas 1865
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-818

Sur l’un des plus célèbres tableaux de Degas, cette date très lisible s’oppose à une signature légèrement apposée ou peut-être abusivement  nettoyée et donc en partie effacée. La date ressort davantage que la signature si bien qu’on pourrait croire qu’elle a été rehaussée. Ce que nous ne pensons pas. En tous les cas, la forme du D s’éloigne nettement de celle de La Vieille Italienne.

Scène de guerre au Moyen Age - 1865
en bas à droite : Ed. Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-1265

On ne connait pas chez Degas une signature aussi élégante si bien qu'on pourrait croire à  un exercice de style. Chaque lettre est en effet stylisée comme si Degas avait voulu, toute proportion gardée, faire les pleins et les déliés de notre belle et ancienne écriture à la plume. On reconnaît là le E de sa carte de visite mais la forme du D est majestueuse. On remarque aussi la séparation de son nom utilisé à ses débuts avant qu'il ne fasse de Degas qu'un seul et même nom sans particule; le tableau datant de 1865.

Le Défilé - 1867
Signé en bas à gauche : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-56

Apposée sur papier, cette signature fait penser à de l’aquarelle. Elle semble avoir été absorbée par le papier contrairement aux signatures à l’huile. D’où, ici, toute l’importance du support papier.

Joseph-Henri Altès - 1868
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1899

Une signature au pinceau à l’huile dont le graphisme est comparable à celui de La Vieille Italienne avec néanmoins une sensible différence concernant la forme de la lettre D.

L'Amateur d'estampes - 1868
Signé et daté en bas à gauche : Degas 1868
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-852

Discrètement apposée en bas à gauche, cette signature, ton sur ton, est à peine lisible. On discerne plus distinctement la date de 1868 contrairement à 1866 comme le propose le Metropolitan Museum of Art.

Thérèse Gobillard - 1869
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-795

Cette signature au pinceau se distingue des précédentes par la forme originale du D et celle du G qui sont peu communes chez Degas. La signature en noir sur fond beige la fait particulièrement bien ressortir.

Le Faux Départ - 1870
Signé en bas à droite : Degas
Yale University Art Gallery - New Haven
MS-99

Visiblement signée en bas à droite, cette œuvre est la première vendue aux enchères à Paris le 13 janvier 1874, n° 18. La signature du haut est en partie effacée mais c’est la seconde à gauche qui retiendra notre attention par l’originalité du graphisme du E et de celui du D. Cette signature apparaît rarement chez Degas mais est bel et bien authentique. On est en droit de supposer que le graphisme, notamment du E, s’est inspiré de la carte de visite manuscrite de Degas (voir ci-contre).  

La Classe de danse - 1870
Signé en bas à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1642

Le tableau rend bien la couleur crème du sol et de ses rayures qui font ressortir la signature rouge. On s’intéressera, là encore, à la forme originale du D et du G.  

Chevaux dans la prairie - 1871
Signé et daté en bas à droite : Degas 71
National Gallery of Art - Washington
MS-2076

Peut-êttre exécuté lors d’un séjour en Normandie, ce tableau évoque la passion de Degas pour les chevaux. Cette scène attendrissante ne nous étonnera donc pas.  Quant à la signature, elle est particulièrement inhabituelle et ne manque pas d’originalité. On décrypte sans hésiter le E, sans doute inspiré des cartes de visites de Degas à cette époque ainsi que le reste marron qui ressort parfaitement sur le fond vert. On remarquera les espaces entre le E du prénom et Degas ainsi que celui entre le nom et la date. Le grain de la toile est très visible.

Enfants assis au seuil d'une maison - 1872/1873
Signé en bas à droite : Degas
Ordrupgaard - Copenhague
MS-1156

Signé en noir sur panneau, le tableau a été exécuté pendant le séjour de Degas fin 1872-début 1873 à La Nouvelle Orléans. La signature ressemble à d’autres de la même époque dont on remarque la forme ample et originale du D ainsi que celle du G et du S final.  

La Repasseuse à contre-jour - 1873
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-583

On distingue à peine la signature marron située approximativement à mi-distance entre la main de la repasseuse et le bord de la toile. Etrange signature apposée sur la toile dont on déchiffre à peine le D, le G et le A avec le S totalement effacé. Cette signature a-t-elle été abrasée par un nettoyage trop vigoureux ? C’est en tout cas la réponse que nous pouvons logiquement apporter concernant cette signature à peine lisible et déchiffrable.  

Portrait de Henry-Michel Lévy - 1873
Signé en bas à gauche : Degas
Fondation Calouste Gulbenkian - Lisbonne
MS-1414

La signature en noir apparaît derrière le dossier du fauteuil sur lequel est posée une palette de peintre. Elle ressemble à la signature du Ordrupgaard de Copenhague mais s’en distingue néanmoins par la forme du D que Degas utilise assez souvent de façon variée, c’est-à-dire sans véritable constante graphique.  

Répétition d'un ballet sur scène - 1874
Signé en bas à droite : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-1263

Célèbre tableau notamment pour l’originalité de la mise en page du sujet dont la signature se perd dans la partie sombre en bas à droite. On remarquera que le pinceau  n'a pas terminé le  D ainsi que la forme inhabituelle du s. Ce n’est d’ailleurs pas l’unique fois que la signature de Degas se termine ainsi.

Jeune femme portant la main devant sa bouche - 1875
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-864

La signature est ici traditionnelle. Le tableau étant une huile sur toile, on pourrait néanmoins penser à la signature d’un pastel ou d'un dessin dont elle imite les formes. Le D recourbé dans le haut a sans doute inspiré les concepteurs du cachet des ventes posthumes de 1918 et 1919.  

Femme au divan - 1875
Signé et daté en haut à droite : Degas 1875
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1961

On doit très certainement la finesse de la signature au papier sur lequel Degas l'a apposée tout comme la date de 1875. Elle a très probablement été faite au crayon.

Femme regardant aux jumelles - 1875
Signé 2 fois en bas à droite : Degas
Dresde, Staatliche Kunstsammlungen
MS-90

Il existe plusieurs versions de la Femme aux jumelles, Degas vouant une passion pour l’opéra. Exécutée à l’huile ou à l’essence directement sur carton, cette signature ressort par ses contrastes entre les blancs et les bruns. Le tableau est doublement signé en bas à droite. La signature du haut est à peine visible. C’est sans doute pourquoi Degas l’a reprise plus bas dont l’originalité ne nous échappera pas. Le blanc éclate sur le fond marron. Elle a toute l’allure d’une signature à la gouache.

Mme Jeantaud devant un miroir - 1875
Signé en bas à gauche : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-1164

Cette signature noire au pinceau se distingue par l’épaisseur du trait, la forme du D et surtout celle du s. On notera l’espace entre le G et le A.  

Les Repasseuses - 1875
Signé en bas droite : Degas
Norton Simon Museum - Pasadena
MS-587

Apposée sur un tableau au thème des repasseuses, récurrent chez Degas, cette signature partiellement érodée est d’un profil déjà connu. Elle se distingue néanmoins par la forme du D et l’effacement étonnant du e et du g.  

Au Café ou L'Absinthe - 1875
Signé en bas à gauche : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-917

La signature de ce tableau est certainement l’une des plus originales de toutes. Elle est d’abord apposée sur la table en-dessous du bâton de lecture du journal très répandu à l’époque. Plutôt que d’être horizontale, elle suit ce dernier mais c’est surtout sa forme qu’il faut retenir. Elle est rendue par de gros traits au pinceau, chaque lettre, du D au s étant inhabituelle chez Degas. Aurait-elle été faite sur une autre œuvre, on se serait peut-être posé la question de son authenticité. Rien de tel évidemment. Cette signature permet d’écarter les clichés habituels sur l’expertise des œuvres de Degas.  

Actrice dans sa loge - 1875
Signé en bas à gauche : Degas
Norton Simon Museum - Pasadena
MS-932

C’est dans le miroir que tout se passe ici, le tableau faisant penser à une oeuvre de Renoir. La signature se perd en haut à gauche, certes déchiffrable mais étrangement érodée. Degas a-t-il ainsi signé son tableau ? C’est peu probable. Il y a tout lieu de penser que la signature a subi un nettoyage invasif qui l’a ainsi transformée.

La Repasseuse à contre-jour - 1876
Signé en abs à gauche : Degas
National Gallery of Art - Washington
MS-585

Sujet récurrent chez Degas parmi les plus belles collections publiques et privées. Signé en bas à gauche au coin de la table à repasser en brun clair comme pour s’insérer dans la tonalité générale du tableau. Comme on le remarque à travers le D, la signature est graphiquement à mi-chemin entre les signatures des peintures et celles des œuvres sur papier.  

Bains de mer. La Coiffure - 1877
Signé en bas à droite : Degas
National Gallery - Londres
MS-1142

Un thème peu courant chez Degas, sans doute conçu lors d’un séjour en Normandie. La signature est des plus inhabituelles. Utilisant la couleur noire comme dans d’autres parties du tableau, Degas a amplifié la forme du D et l’épaisseur des lettres suivantes. La lettre D est certes la plus marquante avec son empâtement qui distingue la signature.

Le Champ de course - 1877
Signé en bas à droite : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-1249

La signature est apposée en bas à droite dans la roue du carrosse de course sur un des tableaux les plus célèbres de Degas. Elle détonne par son originalité exceptionnelle. On remarque d’abord l’épaisseur du trait noir mais aussi la formation des lettres. Est-ce un D majuscule mal formé ? Degas  a-t-il voulu dessiner un D comme celui du cachet des ventes posthumes ? Le e et le g s'imbriquent étrangement. En fait il manque le bas du g qui n'apparaît pas.

Chanteuse au café-concert - 1879
Signé en bas à gauche : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-909

On reconnait aisément cette signature par sa forme régulière qu'on retrouve dans diverses œuvres, peintures, pastels mais aussi dessins. C’est évidemment la forme du D qui se rapproche de celle du cachet des ventes posthumes. La toile ressort particulièrement bien dans cette partie plus claire du tableau.

La Repasseuse à contre-jour - 1880
Signé en haut à droite : Degas
Musée Angladon - Avignon
MS-584

La signature épouse la tonalité grise générale du tableau. Légèrement apposée en haut à droite, elle se distingue par la séparation frappante entre les lettres du nom. Les grains de la toile sous-jacente sont particulièrement bien visibles.

Le Départ de la course - 1882 ou 1885
Signé en bas à droite : Degas
National Gallery of Art - Washington
MS-1500

Degas reprend ici certains verts du tableau pour le signer discrètement en bas à droite. Une signature où l’espace entre le a et le s ne trouve pas d’explication logique. On distingue bien les touches sous-jacentes

Danseuse au foyer dit La Contrebasse - 1882/1885
Signé en bas à ngauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-244

On ne connaît pas la date exacte du tableau, ce qui explique cette datation approximative. La fiche du Metropolitan Museum of Art ne mentionne pas de signature qui existe pourtant bel et bien à gauche du tableau.  Si on retient, comme c’est le cas, la date officielle des années 1882, on remarquera que la forme de la signature n’est pas nouvelle chez Degas. D’où la question de la possible  évolution de ses signatures.

Les Repasseuses - 1884-1885
Signé en bas à droite : Degas
Musée d'Orsay - Paris
MS-576

Thème exécuté par Degas à plusieurs reprises avec des variations notamment de couleurs. Des tableaux qui figurent dans des collections publiques et privées. Sans pouvoir donner une explication logique, certaines œuvres sont signées, d’autres ne le sont pas comme au Dallas Museum of Art et quelques-unes portent le cachet des ventes posthumes. Ici, la signature est élégamment apposée, régulière et finement dessinée dont on remarquera le S. Bien que faite au pinceau sur une toile dont on voit la trame, elle fait penser aux signatures au crayon de Degas.  

La Repasseuse - circa 1873
Signé en bas à gauche : Degas
Norton Simon Museum - Pasadena
MS-1953

Cette signature sur toile reprend la couleur gris-jaune de certaines parties du tableau. Hormis le D et le g, on notera l’originalité du s, l’ensemble faisant penser à une signature à l’aquarelle.

Pastels

Ballet à l'Opéra - 1877
Signé en bas à gauche : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-373

Signé en blanc sans doute pour rappeler la couleur du tutu des danseuses. On remarquera la régularité de la signature et la forme habituelle du D mais surtout l’application du s. Une autre photo viendra remplacer cette photo imparfaite dès que possible.

Danseuse à la barre - 1877/1880
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-264

On retrouve cette signature au pastel en rouge assez courante chez Degas avec cette forme du D qui ne manque pas de faire penser, toute proportion gardée, au D du cachet des ventes posthumes.

Danseuses à la barre - 1877/1880
Signé en bas à gauche
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-266

La signature en noir au milieu à gauche sur la plinthe est remarquable par le caractère très inhabituel du D se terminant par une boucle rarement ainsi formée chez Degas.

Mlle Bécat aux Ambassadeurs - 1878/1879
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-1366

En bas à droite dans la marge, cette signature est apposée sur une des œuvres les plus célèbres de Degas et, selon nous, l’une des plus belles. Cette série de pastels sur monotype porte Degas au sommet de son art, comparable aux œuvres de Toulouse- Lautrec, lui aussi attiré - fasciné ? - par les scènes de cabaret ou/et de café-concert. Ici, on retiendra la forme atypique du D.

L'Etoile - 1880
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-1310

Cette signature au pastel noir consacre le célèbre tableau dont le sujet reflète la passion de Degas pour l’opéra. Souvent, ce dernier laisse, comme ici, un espace après le D dont la forme est relativement peu courante.

Chez la modiste - 1881
Signé en bas à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-566

Une variante de cette signature qu’on retrouve assez souvent dans l’œuvre de Degas, indistinctement pour les peintures et les pastels. Ici en rouge, ce qui n’est pas toujours le cas chez Degas. Bien sûr, on remarquera la forme du D et celle du g mais cette fois, c’est le s qui est particulièrement bien formé.

Chez la modiste - 1882
Singé et daté en bas à droite : Degas 1882
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-561

Bien visibles en haut à droite, la signature et la date de 1882 ont été apposées au pastel sur un fond marron, une des principales tonalités de l'oeuvre. La signature qui épouse une forme assez répandue chez Degas avec un D qu’on retrouve ailleurs.  

Le Coucher - 1883
Signé en bas au centre gauche : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-1135

La signature, probablement au pastel, est en partie effacée. On ne déchiffre que les dernières lettres, le D et le e étant à peine lisibles. On se demande quelle en est la raison sachant que le pastel autour de la signature est, lui aussi, très estompé

Danseuse verte - 1883
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-2137

Signature très certainement faite au pastel. Degas utilise une tonalité mineure - le marron - pour signer son oeuvre. Elle se remarque particulièrement bien sur ce fond blanc. C'est la forme du d qui fait l'originalité de la signature et le bas du g dont Degas n'achève pas la boucle. Zoomée, la photo paraît imparfaite

.

La Chanteuse en vert - 1884
Signé en bas à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-912

C’est sans doute l’un des plus beaux pastels de Degas signé au pastel noir sur une partie plus claire en bas à droite. Une signature qui se distingue par son D étrangement formé et l'amplitude du s.

Femme nue au tub - 1885
Signé et daté en haut à gauche : Degas 85
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-996

Signée Degas et datée 85 : un document suffisamment rare pour l’inclure ici. Son graphisme ressemble néanmoins à certains autres que nous connaissons de Degas.  

Au café-concert des Ambassadeurs - 1885
Signé et daté en bas à gauche : Degas 85
Musée d'Orsay - Paris
MS-1219

Ici un pastel sur toile qui porte cette signature particulièrement bien dessinée. On remarquera évidemment la boucle du D et le lien entre les lettres, notamment le D et le e, que Degas sépare souvent.

Femme nue se  peignant - 1885
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1380

La signature est ici presque identique à celle du pastel du musée d'Orsay Le Tub, hormis la forme du d qui diffère par sa boucle. On remarquera que la signature de La Femme se peignant du Metropolitan Museum of Art a probablement été faite au pastel sec, alors que celle du musée  d'Orsay au pastel gras.

Le Tub - 1885
Signé et daté en bas à droite : Degas 86
Musée d'Orsay - Paris
MS-1252

Une signature et une date au pastel dont le bleu lumineux marque ce célèbre pastel. Le choix de cette couleur est d’autant plus surprenant qu’il ne correspond pas aux couleurs et aux tonalités dominantes de l'oeuvre.

La Coiffure - 1886/1888
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1130

Cette signature est assez courante dans les années 1885/1890. Degas la place d’une façon originale presque au pied de la baigneuse dans un endroit bien visible. Selon le Metropolitan Museum of Art, une autre signature très estompée est apposée en bas à droite. 

Le Bain matinal - 1887/1890
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-976

La signature au pastel qu'on retrouve chez Degas à cette époque. Elle correspond aux tonalités générales du pastel. On constate que Degas a bien le souci de les faire correspondre, ce qui n’est pas toujours le cas avec des signatures qui tranchent avec l’ensemble du sujet.  

Après le bain - 1887/1890
Signé et daté en bas à droite : Degas 85
Norton Simon Museum - Pasadena
MS-1035

La signature reprend le graphisme de cette époque qu’on relève sous la forme du D. Le G est étrangement inachevé. Selon le Norton Simon Museum, la date de [18] 85 aurait été ajoutée, le musée datant l’œuvre plus tardivement entre 1887 et 1890. Il est vrai que le graphisme de la date est plus raide et appliqué et qu’il ne correspond guère à celui de la signature.

Deux Danseuses - 1890
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-295

Signé en bas à droite sur le tronc d’arbre. On remarquera le graphisme original de la signature dont la forme très inhabituelle du D, celle du g, sans oublier le a qui ressemble plutôt à un e. La signature au pastel est ici finement apposée.        

Oliviers dans un paysage de montagne - 1892
Signé en bas à gauche : Degas
Norton Simon Miuseum - Pasadena
MS-1574

Les pastels sur monotype sont parmi les œuvres les plus remarquables de Degas. Où a été fait ce paysage avec ses nombreux oliviers ? On peut penser à un paysage du Midi, notamment aux paysages de Monet faits à Bordighera. On remarquera l'originalité du d qui est bien séparé du reste de la signature.

Paysage - 1892
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-646

La signature en bas à droite se singularise par sa ressemblance avec le cachet rouge des ventes posthumes de Degas avec le D qui varie néanmois.    

Après le bain - 1894
Signé et daté en haut à droite : Degas 94
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1061

Signé en haut à droite au pastel rouge. La signature ressort particulièrement bien sur le jaune. La date est cependant bien moins lisible. On retiendra plus volontiers la date de 1894 plutôt que celle de 1898, le 9 de la date ressemblant étrangement au g de la signature de Degas.

Femme à la toilette - 1895-1905
Cachet vente Degas en bas à gauche
The Art Institute of Chicago
MS-1050

Mal apposé ou usé, ce cachet de la vente posthume peut aussi faire penser à une signature. Nous le reproduisons ici afin de souligner le potentiel d’erreur et la possible confusion entre les deux dont il faut se méfier lors d'une expertise.

La Répétition sur scène - 1974
Signé en haut à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-365

La signature a-t-elle été faite au pastel ou au crayon ? On est en droit de se poser la question tant elle est finement apposée. Ici, c’est la forme du D qui étonne évidemment. Si elle est au pastel, cette signature est particulièrement fine et discrète.

Danseuse en scène - circa 1877
Signé et dédicacé en bas à gauche : Degas "A Mme A
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1983

La signature est indubitablement au pastel, ce qui ne semble pas être le cas de la dédicace qui est probablement faite au crayon. Degas a sans doute repris l’ensemble puisqu’on distingue clairement une autre signature et sans doute dédicace au-dessus.  

La Leçon de danse - circa 1879
Signé en haut à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-221

Une variante de certaines signatures que Degas forme sur papier mais aussi sur toile. On remarquera la forme originale du D avec le retour de sa boucle.

Danseuse se préparant - circa 1880
Signé en bas à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York
MS-1995

Bien qu’assez courante, nous publions cette signature pour souligner les variations du D et sa régularité graphique.

Trois études de danseuses - circa 1880
Signé en bas à gauche : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-482

Cette étude est non seulement intéressante par la combinaison de plusieurs techniques - pastel, fusain, crayon et craie blanche - mais aussi par sa signature tout à fait inhabituelle pour ne pas dire au graphisme exceptionnel. Cette signature pose une pierre plus qu'intéressante  sur l'expertise des oeuvres de Degas.

Le Rideau - circa 1880
Signé en bas à gauche : Degas
National Gallery of Art - Washington
MS-405

Intéressante signature qui se rapproche du cachet des ventes posthumes de 1918 et 1919.

Danseuse en scène - circa 1889
Signé en haut à gauche : Degas
The Art Institute of Chicago
MS-447

Sans doute le mélange technique de cette œuvre - pastel et essence - a-t-il permis à Degas d’inscrire ou, pour ainsi dire, de sculpter son nom sur ce pastel. Il a très certainement utilisé le dos du manche du pinceau comme il l’aurait fait pour une huile si bien qu’on discerne le graphisme « en profondeur ». Avec sa boucle supérieure, le D est évidemment remarquable, un des seuls du genre chez Degas.

Dessins

René de Gas - 1855
Signé, daté et dédicacé en bas à droite : A René Ed.Degas 1855
National Gallery of Art - Washington

Ce dessin n’est pas le seul de Degas représentant son frère à l’âge de 10 ans. Certains ne sont pas signés, d’autres comme ici, le sont et même datés et dédicacés. On trouvera intéressante cette signature dont il reprend parfois le graphisme original du e du prénom et celui du D du nom. Comme nous l’avons souligné à propos d’autres œuvres, ces formes graphiques du e et du D ont très probablement été inspirées par la carte de visite de Degas à cette époque.  

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

Etude pour Thérèse Gobillard - 1869
Signé en bas à gauche : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York

Etude pour le tableau du même nom du Metropolitan Museum of Art, ce dessin porte une signature différente de la peinture en question [MS-795]. La différence est entre la signature à l’huile et celle du dessin probablement faite au fusain. On y retrouve la forme du d déjà connue.

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

Deux Danseuses - 1873
Signé en bas à droite : Degas
Metropolitan Museum of Art - New York

Toute l’élégance de l’œuvre repose sur le contraste entre le rose du papier et l’encre brune du dessin et de la signature. Cette dernière apposée en bas à droite doit son originalité à la forme enlevée du d. Cette dernière reprend exactement la couleur brune du dessin.

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

Danseuses se penchant - 1879
Signé en bas à droite : Degas
The Art Institute of Chicago

Signé au fusain de la même couleur que la tonalité générale de l’œuvre. On retrouve parfois cette même signature ailleurs parmi les peintures et les pastels.

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

Aux Ambassadeurs - 1879/1880
Signé en bas à) droite : Degas
Bibliothèque nationale de France

Les œuvres telles que les gravures et les eaux-fortes portent des signatures très  inhabituelles comme c’est le cas ici avec ce D parmi les plus remarquables.

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

A sa toilette - 1885
Signé en bas à gauche : Degas
Institut national d'histoire de l'art - Paris

Cette signature en marge d’un monotype est l’une des plus inhabituelles de Degas. C’est évidemment la forme du D qui surprend. Il y a tout lieu de penser que la signature fut faite d’une main fébrile.

Voir la fiche de l'oeuvre sur le site du musée

Trois danseuses nues - 1895-1900
Fusain avec reprises au pinceau et encre de Chine sur papier-calque
Musée d'Orsay - Paris

La signature de cette oeuvre tardive est dans la filière des précédentes avec la forme du D très remarquable comme celle du A à travers laquelle on perçoit les hésitations de Degas. La signature ne semble pas avoir été faite d'un seul jet comme en témoigne l’espace entre le D et le e.